Alpha & Omega

[Invité]

Pour la présentation, pas besoin, certains on eu le malheur de m'avoir déjà côtoyé, n'est-ce pas Davion et Fern.

Je vais reprendre la petite histoire que j'avais fait lorsque j'étais chez les Renégats :



"Personne ne savait vraiment pourquoi Ianus avait été recruté sur le navire, ni surtout pourquoi on le gardait. Tout ce que l'on sait de lui, c'est qu'un beau matin ensoleillé alors que le navire faisait escale à Port départ sur l'île des Efles, Yemek l'avait ramené à bord. Puis qu'il s'était enfermé un long moment avec le capitaine dans les appartements de ce dernier pendant que le mystérieux personnage restait immobile debout sur le pont. A la fin de l'entrevue, les deux hommes étaient sortis en même temps et Gribiche avait annoncé que l'équipage comprenait à présent un nouveau membre.

Ianus était alors habillé dans une tenue de Zurhidon en loques dans laquelle il flottait tant il paraissait décharné, donc rien de dangereux mais un tel habit provoque toujours un certain malaise même chez les plus endurcis. Malaise d'autant plus accentué, que dès qu'il avait posé un pied à bord, une brume épaisse s'était levée et que l'on n'y voyait plus rien. Pourtant chacun pouvait sentir sa présence car il dégageait une odeur pestilentielle et des mouches tournoyaient autour de lui.

Quand Ianus sut qu'il était accepté dans la confrérie des frères de la côte, il redescendu et revient quelques instants plus tard avec un simple balluchon crasseux et une vieille hache à une main ébréchée et rouillée. Pendant sa courte absence, comme par enchantement la brume s'était dissipée et un soleil radieux était revenu. Mais bien-sûr dès sa remontée à bord, la brume avait réapparu et avait caché le soleil. L'odeur était aussi revenue, mais il y avait autre chose que l'odeur, quelque chose d'indéfinissable.

Le capitaine décida alors de lever l'ancre malgré la brume car la mer était calme (juste ce qu'il faut de vent). Mais c'était le calme avant la tempête..."

[Invité]

Une petite suite

Le capitaine commença à donner ses ordres car malgré la brume tenace il connaissait parfaitement la passe et ses récifs.

Sur un air bien connu d'un certain Cloclo pirat
Comme d'habitude, voyant que personne ne l'écoutait, Gribiche baissa le timbre de sa voix.
Comme d'habitude, le Davion s'approcha pour mieux entendre.
Comme d'habitude, Gribiche lâcha la barre un court instant.
Comme d'habitude, le Capitaine se saisit du Davion par le col de son marcel.
Comme d'habitude, il donna un fort coup de pied au postérieur de l'imprudent.
Comme d'habitude, ce dernier s'envola du gaillard arrière jusqu'au gaillard avant.
Comme d'habitude, le Danpl était à la réception.
Comme d'habitude, la réception se passa mal et le Danpl se retrouva écraser.
Comme d'habitude, nos deux amoureux se relevèrent tant bien que mal tellement ils étaient enchevêtrer.
Comme d'habitude, vous connaissez le proverbe : plus c'est lourd, plus ça fait de bruit quand ça tombe.
Comme d'habitude, les membres de l'équipage commencèrent à s'agiter en tout sens.
Comme d'habitude, Gribiche baissa encore plus la voix et celle-ci devient un murmure.
Comme d'habitude, les membres de l'équipage prirent place aux postes qui leur étaient assignés.
Comme d'habitude, la voix du Capitaine redevint normale.
Comme d'habitude, enfin il put donner ses ordres...

Le navire sortait tranquillement du port et commençait à aborder la pleine mer. Ianus était toujours en plein milieu du pont, juste à côté du grand mât. Personne n'avait pensé à lui assigné une tâche et surtout personne n'osait vraiment l'approcher (cf sa description dans le chapitre précédent, pas vraiment un personnage très encourageant). Peu importe, car comble de bonheur cette maudite brume se dissipait peu à peu et était remplacée par un soleil radieux : la navigation s'annonçait sous les meilleurs hospices. Mais, il y a toujours un MAIS.

On entendit un plouf à tribord, Ianus venait de jeter son baluchon par dessus bord. De sa main gauche, on le voyait lever la hachette ébréchée et rouillée au-dessus de sa tête. Puis un tremblement le saisit comme si la foudre le frappait. Les mouches qui tournoyaient autour de lui, le firent de plus en plus vite et il se retrouva au milieu d'un halo sombre mais pas totalement opaque. Puis le tremblement se transforma en transe.

Une pluie fine apparut, une pluie d'été. Le vent forcit un peu. Par sécurité, Gribiche fit affaler partiellement les voiles. Cette petite pluie devint de plus en plus forte et le vent prit peu à peu des allures de grain. Avant même que le Capitaine ne donne l'ordre d'affaler totalement les voiles, son équipage était déjà à la manœuvre mais il était trop tard : la tempête était déjà sur eux.

[Violyne]

Pour la présentation, pas besoin, certains on le malheur de m'avoir déjà côtoyé, n'est-ce pas Davion et Fern."

Ils ont peut être eu l'occassion de te rencontrer mais à eux deux ils ne font pas les amazones
donc en résumé et dsl de ma franchise je veux en savoir plus sur toi mis à part tes compétences en récit (malgré les fautes d'orthographe ^^)

[Invité]

La suite inédite (le reste était du reichauffé) :

Arriva, ce qui arriva. L'honorable capitaine avait de plus en plus mal à tenir la barre malgré le fait qu'il avait fait affaler les voiles, même Danpl avait été obligé de s'y mettre. Ellula, sa tendre compagne, était à ses côtés et tenait dans dextre un de ses nombreux fouets. Celui-ci était une édition collector, à tirage limité si limité qu'il n'en existait qu'un seul exemplaire : le célèbre fouet à clous rouillés garanti tétanos avec le manche en cuir de lama tanné et non bouilli comme sur les modèles communs, des cerclages alternativement en or jaune et or blanc et bien-sûr la longue et fine lanière de cuir torsadée en (vous ne le saurez pas, c'est ma botte secrète et ce qui fait le succès de mes fouets) constellée d'éclats de clous rouillés avec au bout un diamant rouge d'un carat (ma touche finale, Davion peut en témoigné).

Où en étais-je déjà ? Si l'auteur commence à perdre le fil de l'histoire, où va-t-on ? A oui : Ianus, Danpl qui n'est pas resté au port, Davion qui fait le malin comme d'habitude et se prend pour Cloclo en haut de la vigie, danse de la pluie, le Capitaine à la barre, Ellula qui donne ses ordres avec un de ses fouets fétiches, la routine quoi. Sauf que, il y a un hic, il y a toujours un hic (roulement de tambour pour l'instant dramatique) : Ianus, ça va, la danse de la pluie, ça va, la tempête, ça va, la tempête qui se transforme en arrière-grand-mère c'est déjà moins cool. Voilà, on peut reprendre.

Et bien non, la suite dans le prochain épisode

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